Hautement marqué par violence dont il fut le témoin et par les aberrations des systèmes politiques plus généralement, Sandorfi se réfugia dans le dessin, puis dans la peinture à l'huile dès l'âge de 12 ans. L'art devint le fil conducteur de sa vie au détriment des études, et bien que son père lui imposa de faire les Beaux-Arts qui lui confèreraient un statut plus "respectable", il avoua lui-même n'y avoir rien appris. Rapidement, il n'assiste plus au cours, mais sort tout de même diplômé et même très bien noté de la prestigieuse école. Dès la très jeune adolescence, il vit déjà partiellement de son Art, vendant croquis et dessins a ses camarades et professeurs. À son entrée aux Beaux-Arts, il a déjà une première exposition individuelle a son actif dans une galerie parisienne.
En 1973, une exposition au Musée d'Art Moderne de Paris contribua à faire de Sandorfi une valeur montante de l'hyperréalisme, bien que lui-même ne se reconnaisse pas dans ce mouvement. Suivront de nombreuses expositions individuelles en France, Allemagne, Belgique, États-Unis, Hongrie... Une exposition triomphale a Budapest en 2006 marqua le retour de Sandorfi dans son pays natal, avec beaucoup d'émotion. En mai 2007, le MODEM (Centre des Arts Modernes et Contemporains) de Debrecen, Hongrie, choisit Sandorfi pour son ouverture avec une rétrospective de son travail, très largement acclamée par la critique.
Etienne Sandorfi
Naissance | 12 juin 1948 Budapest, Hongrie |
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Décès | 26 décembre 2007 (59 ans) Paris, France |
Nationalité | Hongrois , Français |
Activité(s) | Artiste peintre |
Mon Dieu !!!! Quelle force et puissance dans ces "images" !!!! Choc et émotion !!!!
RépondreSupprimerMira'Belle